La transformation numérique de l’industrie doit absolument inclure le tissu de PME et ETI qui constitue le cœur de la filière industrielle française. Pourtant, les offreurs de solutions de l’industrie 4.0 privilégient souvent les grands groupes et proposent des produits trop chers et trop complexes pour les PME. Face à ce constat, certaines jeunes entreprises du numériques se sont récemment attaquées à la résolution des problèmes des PME industrielles.
La France se positionne au 15ème rang européen concernant la transition numérique des PME et ETI industrielles. Le changement est difficile dans l’industrie : actifs à cycle de vie long, exigences qualité/conformité, pressions sur les marges n’incitent pas à sortir des sentiers battus et à innover. Plus encore, les entreprises de taille moyenne font face à d’autres contraintes :
Et pourtant, les entreprises industrielles qui n’engageront pas leur transformation numérique ne seront plus compétitives à moyen terme. La complexification des produits, le renforcement des exigences qualité, les besoins accrus de traçabilité imposent d’avoir des modes de fonctionnement optimisés. Les ingénieurs, chargés d’affaires et techniciens de production ne pourront plus passer leur temps sur les tâches administratives ou de gestion documentaire à faible valeur ajoutée. Ces dernières doivent être automatisées afin de recentrer les équipes sur leur cœur de métier. Cela permettra de renforcer l’attractivité de ces postes et de rendre le travail des équipes plus efficace.
Les métiers de l’industrie manufacturière se sont incroyablement complexifiés et la tendance va encore s’accentuer, portée par :
Cette nouvelle complexité est une opportunité pour les PME industrielles française qui veulent se différencier par rapport aux pays à bas coûts. La mise en place de nouveaux modes de fonctionnement va permettre de gagner en productivité sans investissements dans l’outil de production.
Un des outils qui ont fait leurs preuves chez les grands groupes industriels est la solution de gestion du cycle de vie des produits (PLM). Ces plateformes servent à partager un référentiel d’informations produit unique au sein de l’entreprise et à suivre les processus associés. Elles permettent entre autres d'assurer simplement la gestion des configurations, les demandes de maintenance ou encore une demande de modification de design d'un client. Les ingénieurs du bureau d'études, les équipes qualité et le service après-vente gagnent ainsi un temps précieux.
Les grands éditeurs de logiciels travaillent historiquement avec des grands comptes pour lesquels ils développent et déploient des solutions très coûteuses :
Cela a eu pour conséquence de cantonner les solutions PLM aux multinationales. Les entreprises de taille moyenne ne pouvaient pas se le permettre.
En développant des solutions SaaS (Software as a Service), les nouveaux éditeurs de progiciels ont permis aux entreprises de faire disparaître les coûts de déploiement, de simplifier les solutions et d’interconnecter simplement les différentes plateformes.
L’utilisateur a accès à un logiciel accessible depuis son navigateur, avec une interface simple et lisible et dont les évolutions sont déployées régulièrement et sans surcoûts.
La facturation est faite sous forme d’abonnement mensuel, sans engagement et avec des moyens simples de sauvegarde et de restauration des données en cas de résiliation du service.
Ces innovations dans la façon de concevoir et de vendre des solutions logicielles permettent de rendre accessibles aux PME/ETI les outils de l’industrie numérique, plus que jamais nécessaires pour rester compétitifs à l’heure de la 4ème mutation industrielle.